« Ils ont dessiné une spirale. Ils m’ont dit : « Madame, vous êtes ici au centre. Si vous ne réagissez pas vous finirez au fond. Le final est toujours tragique. Il est temps d’en sortir. » C’est là que j’ai entendu pour la première fois le mot « psychorigide ». Personnalité psychorigide. Je lui ai proposé d’aller ensemble voir un psy. Il m’a répondu : je viens, seulement s’il est allemand. On y est allé. On est resté longtemps en thérapie avec une psychologue de couple. Personne, quand Mathias a disparu avec les petites, personne n’a ressenti le besoin de lui demander son avis, à elle. »
Depuis le soir où son mari disparaît avec leur deux petites filles, Irina marche au bord d’un précipice sans fond. Son existence se délite dans les impasses de l’enquête policière et l’insoutenable évidence d’un deuil impossible. Et pourtant elle avance. Elle continue à rire et à aimer avec toute la force de sa douleur et de son acharnement à vivre.
Époustouflante, parfois glaçante, Gaia Saitta nous plonge sans masque et sans filtre, dans la spirale intime des pensées d’une survivante. Rassemblant les fragments d’un odieux fait divers, Giorgio Barberio Corsetti met en scène un rituel d’humanité et d’émotion où le public est juge et partie d’une histoire d’amour et d’espoir…
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